Erato notabilis

SALVIN, O. & GODMAN, F. (1868) "On some new species of diurnal Lepidoptera from South America". Annals and Magazine of natural History (4)2(8): 141-152
RIFFARTH, H. (1907) "Neue und wenig bekannte Formen der Gattung Heliconius, nebst einer neuen Eueides-Form (Lep.)". Deutsche entomologische Zeitschrift 1907(5): 501-514 (beata, rosacea, ochracea) Lire PDF
NIEPELT, F. (1908) "Neue Formen der Gattung Heliconius (Lep.)". Deutsche entomologische Zeitschrift 1908(4): 505-506 (ilia, feyeri) Lire PDF
NIEPELT, F. (1909) "Neue Heliconius-Formen. Berliner entomologische Zeit-schrift 54(1/4): 106-107 (rotschildi) Lire PDF
OBERTHÜR, C. (1916) "Observations relatives aux planches CDIII, CDIV, CDV répresentant des Heliconia". Études de Lépidoptérologie comparée 12(2)(Planches): 30-44, pls. 403-413 (radiata) Lire PDF + planche
RÖBER, J. (1921) "Ueber bekannte und neue Schmetterlinge". Entomologische Rundschau 38(1): 4-5 (15 January), (2): 7-8 (rubrescens)
NEUSTETTER, H. (1925) "Neue Heliconius-Formen". Zeitschrift des oesterreichischen Entomologen-Vereines 10(2): 11-14 (flavopunctatus)


Zoom	Zoom

Puyo 900 m., Parque Sanguay EQUATEUR (Coll J.C.Petit)	Corridor Banos/Puyo, Parque Sanguay EQUATEUR (Coll J.C.Petit)

Antérieures avec une tache discale et une tache postdiscale.
La tache discale est constituée de la partie distale de la cellule dans toute sa largeur, blanche, dune tache dans l'angle proximal de M3, d'une tache dans l'angle proximal de M3, blanche, rouge ou les deux, d'une tache dans la partie proximale de Cu1, rouge ou en majorité rouge et un petit point triangulaire rouge dans l'espace Cu2.
La tache postdiscale ovale, de la veine r2 à l'espace M2, blanche plus ou moins saupoudré de rouge.

Postérieures noires.

Verso: pas de ligne costale rouge aux antérieures, taches blanches.

Variation: on observe des formes non décrites avec la tache de la cellule toute rouge; dans une autre, toutes les marques sont blanches.

Jean-Claude PETIT et Piere BOYER ont exploré une zone de mérissage entre H. erato notabilis et H. erato lativitta à l'est du Sangay. Les formes observées sont un peu différentes de celles décrites ci-après. Avec leur permission, nous vous présentons les résultats de leur observations.


f. beata TYPE	05 octobre 2007, Km 25, route de Puyo à Tena, alt : 1000m. EQUATEUR (Coll A. Cahurel)

Sud de Puyo, Parque Sanguay EQUATEUR (Coll J.C. PETIT)	EQUATEUR Zoom

f. radiata TYPE	Km 19 Via Puyo, Napo EQUATEUR Zoom

f. rosacea TYPE	f. rubrescens TYPE

f. flavopuncta TYPE

EQUATEUR Zoom	Six de Dicembre, Pastaza EQUATEUR (Coll. J.C. PETIT) Zoom

f. feyeri TYPE

f. ochracea TYPE	Km 25 Via Napo EQUATEUR Zoom

Formes intermédiaires avec erato lativitta ou etylus:

Forme beata Riffarth
les taches blanches de notabilis remplacent la tache jaune de lattivita aux ailes antérieures.

Forme ilia Niepelt (cf TYPE)
les taches de notabilis remplacent la tache de lattivita, mais en jaune. Le reste est comme lativitta.

Forme radiata Oberthür
Très similaire à la forme beata. Tache discale jaune en partie supérieure.

Forme rosacea Riffarth et rubrescens Röber
Les taches dans la cellule et en Cu1 réduites et rose-jaune. Bande post-discale élargie proximalement blanc-rose. Pas de rayons, ni d'aire basale.

Forme flavopunctatus Neustetter
Les antérieures sont comme notabilis, avec un point jaune à l'intérieur ou juste à côté de la cellule, aux ailes postérieures.

Forme feyeri Niepelt
La tache à l'intérieur de la cellule réduite, rougeâtre. A côté, adjacent au radius, une tache blanc jaunâtre. La tache en Cu1 suffusée de noir au coin extérieur. Bande post-discale similaire à la f. rosacea, mai blanc pur sauf la partie inférieure.
Aire basale et rayons comme lattivita.

Forme ochracea Riffarth
La bande discale réduite à une tache indistincte dans la cellule et une autre à 'angle proximal de Cu1. Bande post-discale comme la forme rosacea. Aire basale et rayons comme lattivita.

Diagnostic différentiel: Différences erato / melpomene

H. erato notabilis H. melpomene plesseni

H. melpomene plesseni:

Aile antérieure: le rouge occupe la partie supérieure de la tache blanche poximale, alors que chez erato notabilis, il s'agit de la partie inférieure.

Verso de l'aile postérieure: absence d'un point rouge dans l'angle interne de la cellule (parfois un mince trait), alors que chez erato notabilis la présence d'un point rouge est quasi constante.