La maladie polykystique rénale (MPR) du chat persan et apparenté ou polycystic kidney disease (PKD) est une affection congénitale héréditaire.
La maladie polykystique rénale (MPR) du chat persan et apparenté ou polycystic kidney disease (PKD) est une affection congénitale, héréditaire transmise par les parents à leur descendance. Elle touche actuellement environ 40% des chats Persans et Exotic Shorthair dans tous les pays du monde et représente un problème majeur dans ces élevages. Les autres races de chats peuvent aussi être affectées à partir du moment où du sang persan est présent dans la race. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de statistiques précises concernant ces autres races.
La MPR se manifeste par la présence de kystes remplis de liquide qui envahissent peu à peu les reins des chats atteints. Les kystes passent inaperçus tant qu’ils sont peu nombreux et qu’ils occupent une petite partie du rein. Malheureusement, le nombre et la taille des kystes augmentent progressivement avec l’âge. Lorsqu’il ne reste plus suffisamment de tissu rénal pour assurer ses fonctions, le chat devient malade et montre des signes d’insuffisance rénale (manque d’appétit, abattement, poils ternes, prise excessive de boisson accompagnée d’une quantité importante d’urine produite). L’évolution est irréversible et les possibilités de traitement très limitées. L’âge moyen d’apparition des signes cliniques est de 8 ans.
Les études sur ce sujet montrent clairement qu’il s’agit très probablement d’un gène unique dominant. Cela veut dire que soit le chat est porteur, soit il ne l’est pas. Il n’y a pas de demi-mesure. De plus, si le chat est porteur, il est nécessairement atteint par la maladie. Il n’y a pas de porteur qui ne sont pas atteints.
Le chat porteur du gène développe des kystes rénaux au cours de sa première année. Une étude a montré que 95% des chats porteurs ont des kystes à 10 mois. On considère qu’à 1 an, quasiment tous les porteurs peuvent être détectés.
Jusqu’à lors, l’échographie était le moyen le plus approprié pour détecter les kystes rénaux chez les porteurs du gène. Les kystes apparaissent comme des plages noires, souvent rondes dans le rein. L’échographie doit être pratiquée par un vétérinaire ayant les compétences nécessaires et doté d’un appareil performant permettant de voir des kystes de petite taille et de les distinguer sans ambiguïté des structures normales du rein.
Actuellement, le test génétique est de plus en plus pratiqué car il est plus fiable : presque 99% de fiabilité. Il consiste à envoyer un frottis de cellules buccales à un laboratoire spécialisé.
C’est en théorie très simple : il suffit de n’accoupler que des chats qui ne sont pas atteints et de vérifier sur la descendance l’efficacité de la sélection. En 2 générations, le problème devrait être réglé.
D’abord parce que tous les éleveurs ne se sentent pas concernés et ne font pas tester leurs chats, continuant ainsi à développer le gène. Cette attitude entraîne malheureusement des conséquences pour l’ensemble des éleveurs.
Ensuite, parce que le diagnostic échographique n’est pas parfait. Des erreurs sont possibles dans les 2 sens (faux positifs et faux négatifs) rendant la sélection sur la base de l’examen échographique moins efficace. De plus en plus, il faut privilégier le test génétique.
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